Le management, une aventure humaine passionnante et parfois déroutante !
Force est de constater que la vie des leaders en tout genre n’est pas toujours un long fleuve tranquille…Le profil du « parfait » manager pourrait se dessiner ainsi. Il a le goût du défi, une capacité à réussir, à piloter les changements. Il sait garder la maitrise sous pression. Il apparait aussi sous les traits d’une personne dont le savoir-être inspire hommes/femmes à s’engager ensemble vers le succès …et plus encore!
Savoir allier l’organisation des activités à l’efficience des résultats, au bien-être, à l’autonomie au développement des Hommes, à la dynamique d’équipe, à sa propre expertise métier et à toute autre responsabilité transversale… ressemble bien souvent à un exercice de voltigeur équilibriste ! Dans un tel exercice l’agilité managériale est mise à rude épreuve ! Vous vous reconnaissez ?
C’est précisément à ce moment que la bonne santé holistique du manager s’avère essentielle. Ce d’autant qu’il pilote l’incertain dans des contextes en mutation exponentielle au service des organisations, des autres et…de lui-même!
Le « (Télé)manager » et la *Qualité de Vie au (Télé)Travail
Cet instantané managérial est sans compter le cadre de pandémie. C’est à partir de ce contexte que, depuis plus d’un an, le télétravail connait un essor sans précédent.
Maintenir la dynamique collective des équipes distancielles est devenu un enjeu managérial majeur et inédit. Cet enjeu permet, entre autre, de contrer les cristallisations, mal-être, non-dits provoqués par la tenue à distance voire l’isolement de chacun.
Le (télé)manager voit son rôle se concentrer sur la consolidation des liens au sein des équipes et le soutien, la réassurance aux plus fragilisés.
Renforcer la qualité relationnelle, faciliter les liens entre les acteurs du projet/de l’activité, donner du sens et un cap commun sont aussi les garants d’une qualité de vie au (télé)travail. Cette qualité de vie se traduit avant tout par une qualité d’être de chacun au quotidien. C’est la base pour agir de manière juste et appropriée et obtenir ainsi les résultats attendus à tous niveaux, qualitatifs et quantitatifs.
Le (télé)manager ne fait pas exception à cette règle de la transformation réussie. Sa responsabilité managériale, son rôle d’exemplarité et d’inspiration auprès des autres, demande au leader d’équipe d’être au meilleur de lui-même. Ainsi est-il à même d’émaner et d’insuffler une énergie positive au service de son écosystème. Il crée alors les conditions pour permettre à chacun et à l’équipe de gagner en confiance et en autonomie. Quand nous nous sentons solides et sereins à l’intérieur, les décisions à prendre, quel que soit le contexte, paraissent toujours plus claires.
Pour cela, il est nécessaire de trouver des espaces et du temps de ressourcement. Par exemple, par le partage d’expérience entre pairs. Les différentes formes régulières de prise de recul lui assurent de revisiter en continu l’évolution de sa posture managériale. Ainsi il se reconnecte à lui et aux autres en libérant la parole sur ce qui est de sa réalité quotidienne. A partir de là il fait émerger de nouvelles opportunités d’actions managériales à mener. Il retrouve, alors, son énergie créatrice au bénéfice de l’équipe et de son écosystème.
l’intelligence collective au service de la transformation et du bien-être de tous
Comment motiver, fédérer, engager et accompagner des personnes et des équipes à vivre une aventure humaine collective alors même que chacun agit dans des espaces séparés avec des réalités singulières et cloisonnées, y compris le manager lui-même ? Dans ce cadre l’adage « chacun voit midi à sa porte » prend toute sa réalité !
La bonne nouvelle, c’est que le leader, prenant soin de lui et connecté n’est jamais seul. Au-delà de certaines convictions ancrées dans l’ancien, la responsabilité managériale n’est pas de savoir seul pour les autres ou d’avoir « la science infuse » à la place des autres. La posture du (télé)manager éclairé est celle d’un facilitateur du changement. Celle qui crée les conditions pour que les personnes et les équipes s’engagent vers une destination commune et partagée. Cette posture permet à chacun de mettre à profit ses compétences et savoir-être spécifiques. Alors, de manière autonome chaque partie prenante contribue à cette mise en mouvement collective qui fait du bien à l’ensemble du système. Ainsi chacun trouve sa place et se sent utile à contribuer à une œuvre collective.
Et si ce contexte de télétravail était une formidable opportunité de rebattre collectivement les cartes du jeu de la confiance mutuelle, de la co-construction ? Un jeu collectif où chacun à sa place, quelle qu’elle soit, jouerait sa partition le temps d’un magnifique concert fait d’harmonie et d’innovation ?
Et s’il était temps pour chacun de se poser la question initiale « quel musicien ai-je envie d’être pour jouer ce type de concert et avoir un public heureux ? »
Alors la Qualité de vie au travail et au télétravail ne sera plus un sujet à traiter, puisqu’elles seront vécues par tous au sein d’une organisation au meilleur d’elle-même!